Winchester's Roadhouse
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Le Roadhouse renait de ses cendres et les frères Winchesters y ont élu domicile...Venez combattre avec eux les forces du mal... A moins que vous ne soyez un esprit malin, un loup-garou ou un sang-froid....
 
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 Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ]

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Ana Danann
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MessageSujet: Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ]   Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ] EmptySam 26 Sep - 17:46

Le retour d'une Schtroumphette ...


Près d'un mois avait passé depuis la tornade qui avait failli emporter la ville d'Aurora et le Roadhouse des Winchester et de Maureen. Un mois qui était passé vite et qui avait été douloureux pour Ana.

Au plus fort de l'ouragan, son courage et son éducation de druide avaient pris le dessus. Elle avait préparé un rituel puis l'avait exécuté. Le Chaman qui l'avait rejoint, grâce à Bobby, l'avait aidé à repousser puis affaiblir la tornade qui, finalement, s'était tue. Ana avait renvoyé Bobby chez lui, pour qu'il se mette à l'abri. Elle avait ensuite raccompagné le Chaman chez lui, en discutant de leurs différentes techniques, éprouvées par l'usage et le temps, qui, réunies, avaient fonctionné à merveille !

Ensuite, Ana était retournée au Roadhouse. Mais, non seulement il n'y avait personne, mais en plus, il y avait des dégâts. Il y avait même du sang. Un ou des blessés ? Elle haussa les épaules et alla jusqu’à sa chambre. Elle récupéra toutes ses affaires après avoir pris une bonne douche. Elle se servit rapidement dans la cuisine puis rejoignit  Damona, son Impala qui avait bien besoin d'être nettoyée. Elle roula jusqu’à Aurora. A la première station service, elle fit le plein (elle aurait de la route) puis nettoya entièrement sa voiture de fond en comble !

Avant de repartir, elle écouta une nouvelle fois le message vocal que son père lui avait laissé. Sa tête retomba sur le dossier de Damona. Elle soupira, les yeux voilés de larmes. Comment était-ce possible ?

Depuis l'ouverture de la Porte des Enfers, les mauvaises nouvelles s'accumulaient à une vitesse effroyable. Le nombre de démons qui en était sorti, leurs puissances... Cela se vérifiait tous les jours. Aujourd'hui, les Martin, une famille de chasseurs français (amis des Danann depuis au moins 500 ans...) avait été décimée. Il ne restait personne. D'autres familles européennes avaient été durement éprouvées elles aussi, mais là, ce n'était plus des massacres, mais un véritable génocide.

Le ou les démons qui préparaient et exécutaient ces plans abominables, devaient avoir quelque chose d'encore plus important derrière leurs têtes. Mais quoi ?

Ces anciennes familles chassaient depuis la nuit des temps ou presque. Elles connaissaient tant de choses sur la magie, les démons, le "surnaturel"... Presque tout ce qu'il y avait à savoir. C'était comme entré dans leur code génétique. Ces membres naissaient, vivaient, mouraient pour/par la chasse ou, plutôt, pour la protection des autres êtres, des innocents... Comme s'ils avaient été créés pour ça : protéger !

Ana pesta. Comment était-ce possible ? Chaque camps perdait énormément à chaque bataille. Mais de nouveaux démons revenaient, toujours plus nombreux. Ce qui n'était pas le cas des chasseurs (il fallait des années pour qu'un chasseur soit opérationnel). Elle jura, vociféra en tapant le volant. Elle démarra rageusement et partit dans un dérapage digne de James Bond. Elle roula plusieurs heures, essayant de se vider la tête, mais rien à faire. Elle pila près d'une forêt et, après une petite et rapide marche arrière, elle s'engagea dans un petit sentier forestier. Elle camoufla sa voiture puis partit en courant dans les bois, à pieds nus, en short et débardeur, ses longs cheveux roux flottant librement derrière elle.

Elle courut à vive allure pendant plusieurs heures sans s'arrêter, avant de tomber, hors d'haleine, sur un tapis de mousse. La tête enfin vide, elle put admirer le spectacle qui l'entourait. Les arbres, la lumière du soleil couchant qui jouait avec leurs feuilles. Magnifique ! Elle resta ainsi jusqu’à nuit noire. Pas de lune. Elle se redressa en sursaut.

Tous les sens aux aguets, elle écoutait, tentait d'observer les moindres mouvements, les moindres bruits suspects. Rien que de très naturel. Mais par expérience , elle savait qu'une nuit sans lune, pouvait être aussi dangereuse qu'une nuit de pleine lune. Voire plus. Elle se releva prudemment en pestant intérieurement. La rage qui l'avait consumée toute la journée, lui avait fait perdre ses moyens. Elle n'avait pris garde à la direction qu'elle avait prise en quittant sa voiture. En résumé : elle était perdue. Perdue dans une forêt inconnue par une nuit sans lune. Rien que de très banal. Sauf que,évidemment, à part son short et son débardeur, elle n'avait rien sur elle. Elle était seule, perdue et désarmée. Tout se présentait à son désavantage. Elle n'y voyait goutte et ne pouvait cueillir aucune plante.

Elle pesta une nouvelle fois puis reprit le contrôle d'elle-même. Elle avait encore quatre sens. Elle écouta patiemment, avançant prudemment ses pieds, les mains en avant. Au bout de quelques minutes, un bruit la fit s'arrêter. Attentive, elle tenta de le définir. Ce n'était pas un animal. Zut de zut ! Là, elle était vraiment mal ! La dernière chose qu'elle entendit, fut un bruit d'os qui se fissurent.

Quand elle rouvrit les yeux, elle fut éblouie par la lumière d'un feu qui crépitait joyeusement. L'odeur du bois brûlant lui titilla les narines. Des douleurs aux poignets et aux chevilles lui firent prendre conscience qu'elle était attachée. Une autre douleur, plus diffuse, la renseigna sur une blessure qu'elle avait à la tête. Prudemment, elle la tourna mais la douleur fit naitre un malaise. Elle la rabaissa et tenta de répertorier les bruits qu'elle entendait. Elle devait identifier la créature qui la retenait ainsi entravée. Une créature intelligente, cela allait de soi. Mais laquelle ? La douleur l'empêchait de se concentrer et de réfléchir correctement. Elle se laissa aller et plongea dans un demi sommeil. Maitrisé, celui-ci permettait aux personnes aguerries de sonder leurs esprits à la recherche d'information, sans avoir recours à un cheminement logique.

Soudain, un bruit distinct la fit sortir de sa léthargie. Elle redressa vivement la tête ce qui lui donna le tournis. Elle se concentra et regarda autour d'elle. Rien. Personne. Ses entraves lui permettaient de se tourner sur elle-même, ce qu'elle fit prudemment. Cette action resserra les liens qu'elle avait aux poignets. Elle grimaça de douleur en se repositionnant. Rien. Personne. Quel était ce bruit ? Elle tentait de le définir lorsqu'elle l'entendit à nouveau. Elle se tourna vivement et, malgré le malaise que ça lui provoquait, elle distingua deux personnes. Elle mémorisa cette image avant de tomber dans l'inconscience due à la douleur qui se diffusait de sa tête jusqu’aux épaules.

Revenue à un état de demi-sommeil, elle revit l'image qu'elle avait mémorisé avant de s'endormir. Un homme et une femme. Enfin, c'était ce qui apparaissait comme le plus probable. Ils étaient tous les deux extrêmement velus, tout leur corps était entièrement recouvert de longs poils brun. Leurs visages étaient ce qu'ils avaient de plus humain, malgré leurs fronts proéminents. Et leurs yeux pétillaient de curiosité. Avaient-ils déjà vu d'autres êtres humains, s'interrogea Ana. Elle devait leur paraître bizarre, pensa-t-elle avec un demi-sourire.

Ce rictus créa de l'agitation chez ses deux compagnons, ce qui réveilla tout à fait Ana. Ils grognaient et gesticulaient. Leur mode de communication l'intéressa grandement car ça la renseignait sur leur nature. Puis la femme partit après un rugissement retentissant. L'homme regarda Ana avec une grimace. Un sourire ? Il s'approcha. Lentement, Ana prit, du mieux qu'elle put, ses liens dans les mains, prête à se défendre. L'homme approcha une main velue et, d'un doigt, il toucha sa peau fraiche et nue. Ana frissonna. Il continua l'opération sur plusieurs parties découvertes de son corps. Elle l'observait et comprit rapidement que ce n'était que de la curiosité qui l'animait. Enfin, pour l'instant, pensa-t-elle en soupirant. Ce souffle bruyant fit sursauter son hôte. Il recula rapidement en grognant avant de partir tel un courant d'air.
Sa vitesse de réaction impressionna Ana. Il avait réagi comme un animal sauvage. Mais sa curiosité était bel et bien humaine. Cela l'intriguait.

Elle repensa alors à ces cours d'histoire de l'école "normale" qu'elle avait tout de même suivis. Elle se souvint de cette partie sur l'évolution de l'homme. Bien que ça ne l'avait pas intéressé plus que ça, elle se souvenait d'avoir entendu que l'homme descendait du singe. L'évolution de ces deux êtres avait du s'arrêter à mi-chemin. Machinalement, elle haussa les épaules, une douleur les irradia instantanément. Elle pesta à voix haute. Tant pis si les autres l'entendaient ! Ou tant mieux ! Elle avait un langage bien plus élaboré qu'eux, cela les intéresserait ou, tout du moins, les rendrait nerveux. Le cheminement de ses pensées prirent une autre forme et elle commença à soliloquer :


_ Donc. Ils se sont arrêtés dans leur évolution à un moment donné. Quand et pourquoi ? Si je me souviens bien de ce cours d'histoire-là, ça devrait aller. Alors ! L'homme descendrait donc du singe. Donc, il est normal qu'ils soient si poilus. L'évolution ne leur a pas appris à s'habiller et à perdre, de ce fait, leurs poils. Jusque-là, je me suis ! Ensuite ? Oh ! Mais oui ! Leurs bras sont anormalement longs. Enfin... Anormalement par rapport à moi, je veux dire. Un deuxième point pour les ... "grogneurs"...?! Oui ! Ils grognent et n'ont pas encore de langage ... trois points ! Bien ! Et maintenant ? Pourquoi leur évolution s'est-elle arrêtée ? Alors ... Nous sommes dans un ... pays "jeune" dirons-nous. Je parle de la civilisation actuelle, évidemment. Avant ? Les indiens respectueux de la Nature... Installés dans ces forêts, l'évolution s'est arrêtée car rien ne motivait plus cette évolution . Ah mais oui ! Ça se tient !

Elle ne put retenir un sourire de fierté. Sa voix avait amené les "deux êtres préhistoriques" à revenir. Ils l'écoutaient et l'observaient avec méfiance. Du coin des yeux, Ana scrutait leurs moindres gestes, leurs moindres expressions, tout en continuant à parler.

_ Bon, c'est bien tout ça ! Mais maintenant, je fais quoi ? Les liens semblent bien attachés, puisqu'ils supportent presque mon poids.

Elle leva lentement la tête et, malgré la douleur qui troublait sa vision, elle vit qu'elle était accrochée à... un crochet ? Dans leur quête de nourriture, ils avaient du découvrir une ancienne mine désaffectée et se servir en ce qui leur semblait être de bons outils. Elle baissa lentement la tête et respira fortement plusieurs fois pour faire passer la douleur. Elle entendait à peine leurs respirations. Les scrutant toujours, elle prit une autre profonde inspiration et tira, de toutes les forces qui lui restaient, sur le crochet. Celui-ci céda en emportant un peu de roche. L'effort, le coup violent et la douleur eurent raison d'Ana. Elle s'effondra inanimée.

Lorsqu'elle revint à elle, elle constata qu'elle était ligotée différemment. Les mains dans le dos, elle était allongée près du feu. Les liens à ses chevilles étaient encore plus serrés et c'était encore plus douloureux.

N'étant pas de nature défaitiste, elle se tortilla et, plutôt mal que bien, parvint à se redresser en position assise. Patiemment, elle se glissa jusqu’à un mur et s'y adossa. La position était loin d'etre confortable, mais c'était mieux que rien. Elle regarda autour d'elle et vit que le crochet auquel elle avait été suspendue, avait disparu, ainsi que les bouts de roche qui lui étaient tombé dessus lorsqu'elle s'était détachée. Elle ne vit nul autre outil que le feu.


_ Mouais ! S'ils ont du feu, c'est qu'ils n'en ont pas peur !

Elle soupira, rechercha encore la moindre chose qui pourrait lui servir d'arme, mais revenait toujours au feu.

_ S'ils ont du feu, ils en connaissent aussi ses dangers !

Elle se rapprocha du feu, lentement, en lui tournant le dos. Lorsqu'elle sentit sa douce chaleur, elle recula ses bras vers celui-ci, ses mains, ses doigts tâtonnant dans la poussière à la recherche d'une braise pour se défaire de ses liens. Elle se brûla plusieurs fois, se retenant de crier pour ne pas les alerter. Elle trouva, finalement, un morceau de bois encore brûlant. Elle brûla autant ses poignets que ses liens qui finirent par céder. Elle défit rapidement les liens qui retenaient ses chevilles. En essayant de ne pas prêter attention à ses muscles endoloris et à la douleur qui lui descendait dans la nuque, elle se leva. Sa tête lui tourna. Elle prit plusieurs fortes inspirations. Le voile de ses yeux se leva partiellement. Elle chercha une issue et s'y engagea. A l'affût du moindre bruit, du moindre mouvement, elle se dirigea vers la sortie. Lorsqu'elle sentit enfin de l'air frais, elle se détendit quelque peu et son visage s'orna d'un sourire. Elle s'éloigna dans la forêt , toujours aux aguets, dans la lumière éblouissante du jour...

La douleur ankylosait ses muscles et lui faisait faire d'énormes efforts pour avancer, se concentrer. Mais il fallait qu'elle s'éloigne le plus possible et qu'elle se rapproche de la civilisation. Ses yeux se brouillaient fréquemment, la lumière, la douleur, parfois, elle  ne voyait plus rien. Jusqu’à maintenant, ça allait, le sol était droit, mais... Ana sentit le vide sous son pied, elle ne put reculer ni garder son équilibre... La chute fut courte mais fracassante ! Elle perdit connaissance dès le premier choc.

Lorsqu'elle revint à elle, il faisait nuit. Un feu crépitait joyeusement près d'elle, mais elle grelottait. Elle n'était pas entravée mais sentait une présence inquisitrice. Elle tenta de se redresser mais la douleur fut telle qu'elle retomba aussitôt inanimée sur le sol. Plusieurs fois elle se réveilla et, à chaque fois, la douleur la renvoyait dans les bras apaisant de Morphée.

Lorsqu'elle se réveilla cette fois-là, elle vit la lune briller. Elle soupira et sursauta lorsqu'elle sentit quelque chose de frais et liquide sur sa peau. Elle regarda au dessus d'elle, il ne pleuvait pas. Autour d'elle ? La femme "préhistorique" lui versait, lentement et adroitement, de l'eau sur ses blessures. Alors ils avaient décidé de prendre soin d'elle, finalement, se dit Ana. La femme l'observa la regarder. L'Irlandaise ressentit quelque chose dans ce regard, quelque chose de fort. Elle hocha la tête et la femme continua de laver ses blessures. Lorsqu'elle eut fini, elle partit en décrivant de larges cercles autour de la jeune blessée.


_ Elle est entrain de me sauver de l'autre, souffla-t-elle avant de perdre à nouveau connaissance.

Les jours et les nuits se succédaient. Combien ? Ana n'aurait su le dire. Mais la femme revenait régulièrement laver ses blessures et elle lui apportait des fruits. Lorsqu'Ana eut assez de force pour se déplacer, la femme ne revint plus. La jeune rousse supposa qu'elle devait être suffisamment éloignée d'eux pour se débrouiller seule.

Elle prit à deux mains son courage et mit un pas devant l'autre dans la direction opposée de celle que prenait la femme. Elle avançait lentement, sans brusquerie, mais son corps tout entier la faisait souffrir. Elle arriva dans une descente et son esprit embrumé se souvint vaguement d'une montée à son arrivée. Mais la fatigue, la douleur la firent trébucher et elle tomba, roula le long de la descente.

Lorsqu'une fois de plus, elle reprit connaissance, elle perçut des lumières qui clignotaient, des voix, des personnes, des uniformes...

_ Pompiers, demanda-t-elle dans un murmure.

Quelqu'un lui confirma et elle sombra à nouveau.

Elle ouvrit les yeux et se redressa brusquement. Avec stupeur, elle réalisa qu'elle était dans une chambre d'hôpital. Elle souleva le drap, arracha ses perfusions et se leva. Elle se dirigea dans la salle de bain. Sa tête était bandée, elle retira le tissus et s'examina dans le miroir. De nombreux points de suture parcourraient son corps. Elle étouffa un éclat de rire lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait un hématome de la taille de son corps. Une Schtroumphette rousse et suturée, voilà à quoi elle ressemblait !

Elle se sentait reposée et pleine de vitalité. Elle retourna dans la chambre. Son short et son débardeur avaient dû être abimés, elle ne les trouvait pas. Elle haussa les épaules. Cela la fit frissonner. Elle avait encore mal, mais s'en remettrait plus facilement , maintenant.

Elle sortit dans un couloir désert. Elle se dirigea vers la salle des infirmières. Personne. Elle récupéra une aiguille dans une poubelle et força un casier au hasard. Elle enfila un pull et un pantalon trop grands pour elle, se servit en monnaie puis sortit. Une fois en dehors de l'hôpital, elle alla dans une cabine téléphonique. Elle appela un chasseur qu'elle avait connu à son arrivée aux États-Unis et en qui elle avait un peu confiance (elle ne voulait pas inquiéter Bobby qui aurait prévenu son père.) Elle lui conta brièvement sa mésaventure, il lui expliqua où se planquer le temps pour lui de venir la chercher.

Les retrouvailles furent peu professionnelles mais très chaleureuses. Il lui apporta des fringues et beaucoup de détente. Le lendemain, lorsqu'elle lui demanda des nouvelles de Chasses, elle se rendit compte qu'un mois avait passé depuis qu'elle avait quitté le Winchester's Roadhouse, qu'elle n'avait pas donné de nouvelles à son père et qu'elle avait "abandonné" sa voiture ! Elle obligea le chasseur à la conduire près de l'endroit où elle l'avait laissé puis elle renvoya froidement le jeune homme.

Lorsqu'il fut assez éloigné, elle se dirigea prestement vers un sentier forestier. Sa voiture était toujours là, toujours camouflée. Ana la dégagea avec un sourire heureux et alla même jusqu’à embrasser le capot. Elle s'arrêta devant le coffre et l'ouvrit. Elle se changea pour un vieux jean, ses vieilles Converses et son tee-shirt le plus usé. Elle prit sa vielle veste en cuir et la posa sur le siège passager avant de soupirer d'aise.
Elle prit le volant, alluma l'autoradio et chanta à tue-tête jusqu’au Roadhouse. L'Impala de Dean, les pick-ups de Maureen et de Bobby étaient garés les uns à côtés des autres sur le parking. Elle sourit. Elle avança après avoir attrapé son sac dans le coffre et enfilé sa veste, vers l'entrée du bar. Elle effaça son sourire en soupirant profondément. Elle ouvrit la porte puis entra en lançant :


_ Bonjour ! Ma chambre est toujours libre ?
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MessageSujet: Re: Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ]   Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ] EmptySam 26 Sep - 21:58

Je mettrais bien une option sur ce sujet... Mais j'ai pas le temps d'y répondre ce WE!
Si quelqu'un veut prendre ma place, je lui cède avec plaisir et j'effacerais mon post Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ] Icon_biggrin

Edit Ana : Je me permets ... si tu veux répondre, vas-y ! Quand tu peux ! Wink Une 2ème personne est envisageable... (Dean? Ou Sam ? Ou Bobby ? demon Nonononon, je n'ai pas de préférence... Laughing )
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MessageSujet: Re: Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ]   Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ] EmptySam 17 Oct - 15:01

Moi j'aurai bien répondu ... Mais tu peux toujours me répondre ... Wink Ou tout autre RP !! Wink
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MessageSujet: Re: Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ]   Le retour d'une Schtroumphette [Ana & ... ] Empty

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